Qui sommes-nous ?

La franc-maçonnerie, c’est quoi ?

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  Tableau de loge d’apprenti, fin du XIXe siècle. © Musée de la franc-maçonnerie (Musée de France – Paris)

  D’une manière générale, la franc-maçonnerie est une société initiatique, philosophique, philanthropique, fraternelle et progressiste, héritière de l’humanisme des Lumières du 18^e siècle. Elle est caractérisée par la compréhension et la construction de soi, le souci de l’autre et la recherche d’institutions justes pour mieux apporter son concours au progrès de l’Humanité. Pour ce faire, des frères et des sœurs francs-maçons, d’horizons et de confessions très variés, utilisent, dans les « loges » (dénommées aussi « ateliers »), une méthode originale basée sur la pratique de rituels qui, via la présence de symboles, l’étude de mythes et l’usage d’allégories, aident à la réflexion sur soi et sur la société.

• Les rites maçonniques agrègent des éléments de nombreuses écoles initiatiques et ésotériques ayant ponctué la longue histoire de l’Humanité : les « mystères » antiques venus d’Orient et de Grèce, l’alchimie, le compagnonnage, la kabbale, la chevalerie, la Rose-Croix, et tant d’autres voies. Celles-ci enrichissent et complètent l’idée initiale et centrale de Socrate « Connais-toi toi-même ! » (… « et tu connaîtras l’univers et les dieux »). Les rituels sont la mise en scène des rites et mettent en dynamique certains corpus de sagesse universelle provenant de traditions religieuses et d’autres mouvements philosophiques. Cet humanisme en action dans les loges met l’humain au cœur de la démarche maçonnique.

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  « L’édification du Temple de Jérusalem », par Jean Fouquet (1460)

  Les francs-maçons posent pour principe et pour méthode, qu’une meilleure connaissance de soi et la construction de soi via des rites sont le préalable nécessaire pour pouvoir ensuite mieux agir dans le monde. Par analogie avec les anciens bâtisseurs de cathédrales, le franc-maçon construit tout d’abord son « temple intérieur » pour pouvoir ensuite mieux édifier le « temple de l’Humanité ». Il s’identifie à une « pierre brute » qu’il s’agit de travailler et de polir avec l’aide d’outils symboliques (maillet, ciseaux, équerre, compas, fil à plomb, règle…) et des autres ouvriers afin qu’elle puisse bien s’insérer dans l’œuvre commune. C’est en cela que la franc-maçonnerie est une société initiatique de travail sur soi grâce à un collectif pour ensuite mieux œuvrer dans le monde.

Et LE DROIT HUMAIN ?

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  Visuel du timbre du centenaire du DROIT HUMAIN (1993)

  LE DROIT HUMAIN, créé en 1893, est la deuxième plus ancienne organisation maçonnique de France et compte parmi les plus importantes obédiences de l’Hexagone par ses effectifs. Elle est la première dans l’histoire de la franc-maçonnerie à n’avoir, depuis ses origines il y a maintenant 130 ans, que des loges mixtes où hommes et femmes travaillent ensemble avec les mêmes rituels, en pleine égalité de droits et de responsabilités (lire « Notre histoire » et « Une franc-maçonnerie inclusive» ).

• La Fédération française du DROIT HUMAIN est par ailleurs la composante hexagonale de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN, présent en 2023 dans plus de 60 pays des 5 continents. En France, LE DROIT HUMAIN rassemble plus de 15 000 membres se réunissant régulièrement dans près de 740 loges situées en métropole et outre-mer. Il y en a forcément au moins une proche de chez vous ! (voir notre implantation)
• Selon sa Constitution internationale, LE DROIT HUMAIN affirme et met en pratique l’égalité de l’homme et de la femme et est porteur d’un projet, d’une vision du monde et d’une utopie sociale voulant que « tous les êtres humains parviennent, sur toute la terre, à bénéficier, d’une façon égale, de la justice sociale dans une humanité organisée en sociétés libres et fraternelles » (article 1). Les francs-maçons du DROIT HUMAIN veulent « réaliser pour tous les êtres humains, le maximum de développement moral, intellectuel et spirituel, condition première du bonheur qu’il est possible à chaque individu d’atteindre dans une humanité fraternellement organisée » (article 3).
• Pour y parvenir, les membres du DROIT HUMAIN agissent avec une méthode spécifique propre à la franc-maçonnerie. Sous toutes les latitudes, « frères » et « sœurs » francs-maçons, « fraternellement unis dans leur diversité, sans distinction d’ordre social, ethnique, philosophique ou religieux » (article 2), travaillent à la réalisation de cet idéal de progrès grâce aux vertus initiatiques d’un rite universel constructeur d’individualités libres et engagées : le Rite Écossais Ancien et Accepté (R.E.A.A.). Cette méthode rituelle et symbolique est utilisée pour que les membres « édifient leur temple au progrès et au perfectionnement de l’humanité » (article 2).
• Enfin, dans ses actions…